THOMAS Aline

Ma double formation, en Archéologie (Maitrise de l’Université Paris 1) et en Anthropologie Biologique (Master et Doctorat de l’Université Bordeaux 1), a façonné mon approche intégrée « bioarchéologique » des populations du passé. Cette méthode d’analyse vise à explorer de manière conjointe et dynamique marqueurs anthropobiologiques et traceurs culturels, extraits de l’analyse des sépultures. Ma recherche est tournée vers les sociétés néolithiques et s’intéresse à l’influence réciproque des facteurs socio-culturels sur l’évolution de la biologie humaine. A l’échelle de l’individu mes travaux testent les dispositifs de différentiation et d’inégalité, ils documentent les rapports ambigus entre affichage idéologique et rôle social. Au niveau populationnel, ils explorent les interactions entre traits culturels, normes funéraires et variabilité humaine.